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Qi Gong/Taiji 1 est Rendez-vous avec sa santé et son bien-être

Pendant 10 ans, j'ai travaillé en collaboration avec le Docteur Marion, neurologue spécialiste en mouvements anormaux (dystonies, parkinson...). Cette expérience, ainsi que mon propre apprentissage du Taiji Quan et du Qi Gong m'ont enseignée une méthode de travail et l'emploi d'un vocabulaire particulier à même de décrire, le plus objectivement possible, des sensations (par essence subjectives), des axes, des plans et des mouvements internes. Le témoignage du Docteur Marion sur notre collaboration se trouve en tête de la page "témoignages".

Apprendre à harmoniser sa santé ...

Ce cours représente 1h15 d’exercices simples et précis, basés sur les postures du Taiji, dont la répétition rythmée aide à améliorer l’état de santé. Qi gong, marches Taiji, relaxation, auto-massages sont issus de ma pratique personnelle du Taiji Quan (depuis1983), et du Qi gong (depuis1985) ainsi que cette longue pratique en neurologie sur les mouvements anormaux (dystonies, parkinson…)

Vêtue de noir, je me tiens derrière mon élève. Son côté droit et mon côté gauche sont fermes (yang) et tenus, comme l'équilibre qu'ils induisent. Cet équilibre existe par la fermeté de ces côtés tenus, mais aussi grâce à la souplesse des cotés opposés, qui sont relâchés, souples (yin). Maintenir une tenue (yang) d'un côté et travailler au lâcher prise (yin) de l'autre côté, c'est cela, le « travail de marches » du cours taiji 1. Ainsi, dans la photo ci-dessus, l'élève ne perd pas l'équilibre alors que je déplace vivement, mais avec le moindre effort musculaire, sa jambe gauche suffisamment lâchée vers la position juste qui devient la sienne...Mon mouvement et si rapide et souple que l'image n'est pas captée par l'appareil photo.

Et le travail s'inverse.

Le plein qui chez elle, s'était accumulé à droite, peut s'installer à gauche, l'espace d'un instant. À noter que cet équilibre est une posture très précise, ontologique (ce par quoi cette chose est telle).

Le travail consiste également à trouver le moyen de maintenir cette position/posture, d'une façon statique ou en mouvement (marches, déplacements, essence de la pratique du Taiji). Il s'agit ici, le plus souvent, d'augmenter l'insuffisant : la tenue, la fermeté, la présence à soi (yang) et de diminuer l'excessif : la dispersion de l'attention (yin) et du geste qui accompagne la quantité d'efforts démesurés le plus souvent employés. En effet, on déploie souvent beaucoup d'efforts inutiles pour accomplir un mouvement simple, ce qui est source de tensions musculaires. C'est ainsi que, presque tout à coup - c'est dire " un jour, dans un geste ordinaire" , nous percevons la quantité incroyable d'apnées dont notre quotidien peut être ponctué.

Cette vidéo montre le travail des marches et leurs progression, au fur et à mesure que s'intègre les étapes du mouvement qui aboutira à un extrait de l'enchainement. Au début, les mouvements des mains et des bras définissent trois temps de travail distincts et sont là pour mimer le travail interne  et les directions des axes de forces. A la fin, nous avons un extrait de l'enchainement.

Trois pôles de travail

SUNG, exprimé par l'idéogramme ci-dessus, signifie se relâcher, se détendre. En l'occurrence, nous travaillons le relâchement de la charpente musculaire. Sung veut également dire échevelé, car la partie en haut à gauche est le radical des cheveux longs et les trois traits à droite celui des plumes. En bas, l'arbre, et gong qui veut dire public. Est-il légitime de penser que le relâchement dont on parle doit être visible, aussi fluide et naturel que les vêtements de ces personnages qui ponctuent la peinture chinoise, c'est-à-dire en s'intégrant au paysage ?

Le caractère ci-dessus se prononce CHEN, et signifie aller au fond, sombrer. Pendant les cours, j'illustre ceci en mentionnant le contact avec le sol et la direction de la pesanteur. Chen a aussi le sens de : enfoui, caché, lourd, profond, grave, mais également, s'assoupir et refouler ses émotions. Tout un programme !

JEN : l'être humain debout sur ses deux jambes... et donc découverte de l'importance de ses jambes dans son quotidien !

Le Médiateur

YI: La pensée, l'intention, la direction de cette pensée et la manière de faire les choses: cet idéogramme est composé de la clé du coeur et de la vibration céleste unique à chacun. Les « marches » de ce cours représentent la pratique essentielle (dans le sens de « essence ») de cette technique de longue vie qu'est le Taiji Quan. On peut parfaitement décrire le Taiji Quan comme une série de postures, debout, très précises, et liées les unes aux autres. Leur répétition approfondit la connaissance de son propre espace interne, ainsi que sa santé. Les marches que nous abordons ici sont relativement simples par rapport aux postures exigées par l'apprentissage de l'enchaînement. Le travail énergétique, lui, est le même.

La respiration ? Comme une voix narrative dans son paysage intérieur, calme et tranquille. Cette respiration, c'est par le moindre effort que chacun peut la sentir se rendre dans son ventre par une sensation qui rend présent ce lieu de notre corps, nommé DAN TIAN ou Hara ou Champs de cinabre - le caractère ci-dessus. On opère alors ce que l'on appelle faire descendre son Qi dans son Dan Tian, ce qui n'est possible que si on a la poitrine, la région de l'estomac et les bras relâchés. Alors que nous travaillons l'enracinement, c'est à dire une pression constante et précise sur le sol, accompagnée d'une liberté de mouvement au niveau de l'articulation de la hanche, ce relâchement des bras se produit et des mouvements spontanément légers arrivent au niveau des membres supérieurs. La légèreté s'acquiert... et elle semble parfaitement thérapeutique.

A Epidaure:

          Jeudi : 12h30

          Vendredi : 17h30       

Pour un cours d'initiation, merci de m'appeler au préalable.

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